Nous revoilà dans la capitale. L’agitation de la ville ne nous a pas manqué. Il y a vraiment 2 facettes dans ce pays. Les villes traversées durant notre trip, de petites ou de moyennes tailles, donnaient l’impression d’un pays peu voir pas développé. Il y avait parfois le minimum à ce que l’on attend trouver, souvent moins : pas d’hôpitaux mais médecins de ville ou une pharmacie, pas de douches partout mais parfois un établissement de douches publiques, pas d’hôtel mais une maison qui laisse une pièce de disponible pour entreposer des lits, pas de centre commerciaux mais une ou deux supérettes. Brefs, je n’ai pas envie de parler encore de l’état des routes 🙂

A Oulan Bator, c’est tout l’inverse. Il y a des commerces partout, des magasins de tout, même des spécialisés, toutes les marques sont représentées, tous types de restaurant, je ne me suis pas renseigné mais je ne serai pas étonné de savoir qu’il y a plus de restaurants végétarien/végan qu’à Paris.Une personne sur 3 vie à la capitale en Mongolie.

Ça rend la circulation très difficile à toute heure.

Les différentes intersections sont dirigées par des feux où les véhicules se collent énormément, klaxonnant à tout va, bloquant souvent les intersections aux voitures mais aussi aux piétons. Les plus importantes sont régies par des policiers armés de sifflets et de petits bâtons de couleur qui bougent dans tous les sens et donnant la priorité à certains axes pour désengorger la circulation. Ils en oublient souvent les piétons. Les passages piétons sont très éloignés les uns des autres donc nous passons parfois un temps considérable à traverser une route qu’elle soit grosse ou petite.

Avec le froid qui règne, nous ne croisons personne en vélo ou scooter dans le pays. Par contre nous croisons un nombre incroyable de voitures électriques et quasiment toujours le même modèle, la Toyota Prius. Apparemment elles proviennent du Japon, très souvent en deuxième main, avec le volant à droite alors que la circulation se fait comme chez nous, du côté droit de la route. Le même phénomène existait en Russie mais en bien moins grande proportion.

Depuis notre départ, nous avons voyagé quasi quotidiennement que cela soit en train, en bus ou en voiture, rarement dormi plus de 2 nuits au même endroit. Là, nous sommes jeudi et nous devons faire le nécessaire pour obtenir le visa chinois. Donc nous resterons au même endroit jusqu’au mercredi suivant.

Nous avions jusqu’au mardi matin pour préparer nos papiers pour faire les démarches afin d’obtenir le visa chinois. Nous nous sommes renseignés avec les différentes personnes de notre auberge pour savoir ce qu’il fallait et on a commencé à stresser. Chaque personne nous donnait des renseignements différents, disant qu’il fallait des papiers en plus. Chacun y allait de sa petite anecdote. On apprenait d’un couple, que l’un l’avait obtenu et pas l’autre alors que le dossier était identique. Qu’une personne avait été rejeté car elle n’avait pas fourni de relevé de compte alors que ce n’est demandé à personne. Que lors du dépôt de dossier, un agent réalisait un entretien pour vérifier la véracité des informations remises. Et surtout qu’il fallait avoir un justificatif des vols pour entrer dans le territoire, pour sortir et les trajets à l’intérieur du pays. Pour ce dernier point, il nous a fallut nous rendre dans un Air Market. C’est un lieu pour acheter des billets d’avion ou obtenir des vrais faux-billets d’avion. Ce service est proposé gratuitement par les hôtesses sur place qui s’occupent de rentrer toutes les vrais informations sur un vol que tu ne vas pas prendre. C’est très perturbant. Les démarches sont tellement fastidieuses que tu te mets à stresser d’obtenir ton visa comme si c’était le baccalauréat. À tel point que l’on se félicitait entre différents postulants lorsque les différentes épreuves étaient effectuées avec succès et l’on faisait un pot aussitôt qu’une nouvelle personne obtenait son visa.

Nous avons bien évidemment pas fait que de nous occuper du visa dans la semaine. On a pu explorer correctement la ville afin de mieux la comprendre et par finir par bien plus l’apprécier qu’à notre arrivée. Je vais lister les différents endroits qui nous ont beaucoup plu.

Théâtre Tumen Ekh

Nous avions traversé l’un des 2 grands parcs du centre ville, lors de notre première visite, sans y avoir vu ce lieu dédié aux spectacles traditionnels mongoles. Nous y avons donc assisté à un spectacle très rythmé, en différents actes, pour nous faire découvrir leur chants, costumes, instruments de musique et danses qui ne laissent personne indifférent.

Buda Park

Un bouddha géant y a été installé en son centre, au pied d’un belvédère très impressionnant puisque tous les mongols y arrivaient très essoufflés ( Anouchka aussi 😉 ). La vue y est très sympa au sommet et donne un bon panorama sur la capitale puisqu’elle se situe au sud entre la ville et la montagne. Un centre commercial a été installé au flan de cette colline, le Zaisan Hill Complex, permettant de rejoindre le belvédère via une passerelle.

Green Zone Café

Lorsqu’il y avait du monde à notre hôtel le wifi n’était vraiment pas bon donc nous avons passé pas mal de temps dans ce café-restaurant qui sert d’excellents plats et qui est un nid à français puisque nous y avons fait d’excellentes rencontres.

Central museum mongolian dinosaurs

Une belle collection de squelettes de dinosaures 🦖 🦕 qui ont principalement été trouvés dans le désert de Gobi, il y a encore pas si longtemps et nous rappellent qu’à une pluie de météorite près ils feraient encore partis de notre monde 😃

Sükhbaatar Statue

C’est la place principale d’Ulan Bator qui en entouré de majestueux bâtiments tels que le Palais Gouvernemental et le Théâtre National. On peut y voir un Genghis Khan géant, le père fondateur de la Mongolie.

Black market

En plus de leur nombreux centres commerciaux, les habitants d’Oulan Bator ont aussi la possibilité d’aller faire leur achat au Black Market. Un marché extérieur géant ouvert pratiquement tous les jours (fermé le mardi) qui nous avait permis de nous acheter des gants avant de partir en trip mais où il est possible de tout acheter, cela va de la paire de chaussettes à la yourte.

Les karaokés

C’est l’une des premières choses que l’on a remarqué en arrivant à Oulan Bator, c’est qu’il y a des karaokés partout. Il est vrai que ce n’est vraiment pas dans nos cultures de faire des karaokés en France. J’ai le souvenir d’en avoir fait une seule fois à Paris il y a 11 ans dans un bar minuscule vers Saint Michel. Je ne crois pas avoir entendu une fois, lors d’une conversation avec quelqu’un, une anecdote sur une soirée karaoké et pourtant … c’est très marrant. On s’est laissé tenté, avec les différentes personnes de l’auberge que l’on a rencontré, à entrer dans l’un de ces lieux surprenants. On entre dans des petites pièces privatisées en sous-sol sol pour y parcourir les listes de chansons en mongol, chinois ou anglais et l’on tente d’être raccord avec les paroles qui passent parfois beaucoup trop vite.

Blue Sky Tour

Au dernier étage de ce bâtiment, il est possible de prendre à manger et de boire un verre au moment du coucher du soleil et d’avoir une vue magnifique sur la ville.

Gandan Temple

C’est un endroit très spécial qui abrite de nombreux moines, composé de temples dédiés à la prière et à l’apprentissage de différentes disciplines et de musées. Les soviétiques ayant détruits la totalité des temples lors de leur prise de pouvoir en Mongolie, les mongols sont très attachés à ces lieux qui n’ont pas été détruits, transformés en musées pour être protégés.