Philippines

Bohol d’air frais

le
6 janvier 2020

Nous sommes maintenant à Bohol, île un peu plus touristique que la précédente, un peu plus grande aussi avec encore plus de choses à voir.


Nous arrivons sur l’île avec l’ambition de faire le trajet qui nous sépare de notre auberge en bus. Nous traversons quelques rues après avoir réussi à nous séparer de l’ensemble des loueurs de scooters et des chauffeurs de taxis et de tricycles. Arrivés à la station de bus, on cherche à connaître quel bus se rend à l’ouest de l’île vers une auberge que l’on trouvé sur maps.me. Apparemment aucun … nouvelle arrivée ratée, nous prenons un tricycle pour repasser devant le port puis le chauffeur nous fait traverser un grand pont qui relie les deux îles entre elles.


Il nous dépose à cette fameuse auberge que l’on pensait pas cher mais qui ressemble plus à hôtel deux étoiles. Il fait très chaud. La personne de l’accueil nous indique le tarif, on est un peu coincé. Notre chauffeur est déjà parti donc on accepte. On réserve pour une nuit et l’on profite de cet hébergement avec des petites rivières artificielles remplies par de très beaux poissons. Et surprise, ici, il y a de l’eau chaude.
Le second avantage c’est que l’on est à deux pas d’une très belle plage. On en profitera pour faire notre footing matinal le lendemain.


Notre second hébergement sera un peu plus sobre mais un peu plus chaleureux. Le lieu est géré par un australien qui a su mettre le lieu à son goût avec une grande quantité de plantes et de petits chemins entre les différentes huttes.

On a profité de cette journée pour se rendre en scooter dans le centre de l’île afin de faire la connaissance d’une adorable espèce, le tarsier.

Ce primate, grand comme le poing à l’âge adulte, possède une hypersensibilité au bruit. Le personnel sur place nous fait traverser le parc avec calme et délicatesse pour ne pas déranger ses différents locataires et pour que nous puissions les admirer au plus près sans leur causer trop de stress.
C’était un endroit très relaxant et attendrissant.


Il faut savoir que lorsque le tarsier est stressé ou chahuté, il prend la décision de se suicider en arrêtant de respirer. C’est pourquoi autant de précautions sont prises. Anouchka et moi remarquons que cela faisait un moment que l’on ne s’était pas parlé si doucement donc ça a du bon 🙂

Nous continuons la route pour arriver au milieu des montagnes de chocolat. Il y a différentes légendes sur la formation de ces différents monts qui semblent posés là, de façon mystique.


Puis, nous essayons de ne pas traîner pour rentrer car nous nous sommes éloignés de 70 km de notre hébergement. Nous n’arriverons pas à rentrer avant la nuit car la région est trop belle et il nous a été difficile de nous discipliner.

Le jour suivant, toujours en scooter, on s’amuse à explorer les quelques cascades souvent venant alimenter Loboc, un très beau cours d’eau, que l’on a eu la chance de longer à plusieurs reprises via la route. Cela nous a guidé dans une ville de taille moyenne possédant une excellente boulangerie.


Cela faisait plusieurs pays que l’on traversait sans jamais prendre de desserts. Il arrive que l’on prenne quelques biscuits le matin mais jamais quelque chose d’excellent et très souvent industriel. Donc devant cette boulangerie, sans faire attention, notre inconscient nous fait saliver devant les petites tartelettes au chocolat, à la coco ou encore une part de gâteau à l’ananas… bref on a tout pris, pour une addition s’élevant à 28 Pesos, soit 50 centimes seulement. Aux Philippines, il y a certaines choses qui coûtent très cher : le logement est assez élevé par rapport à leur niveau de vie. D’autres choses sont beaucoup moins cher comme les boulangeries par exemple, il peut y avoir parfois fois de grosses différences entre les îles suivant si les touristes sont beaucoup présents ou non.


La journée continue et les distances sont assez importantes ici. Nous nous faisons en plus surprendre par une très grosse averse qui rendra la route impraticable à certains moments. On finira de nouveau trempés et les conditions nous forceront à rentrer tout doucement sur de très belles routes en lacets.

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