Philippines

Siquijor

le
2 janvier 2020

Un petit ferry et c’est parti pour une nouvelle île 🏖 Siquijor !

On arrive vers 14h, n’ayant pas mangé, fatigués de la traversée et sans réservation pour un hébergement car nous n’avions pas pu obtenir de réseau internet avant. Les arrivées de ferry ou de bus ne sont jamais évidentes car les taxis et les loueurs se jettent sur les nouveaux touristes tous en même temps pour arriver à attirer cette nouvelles clientèle le plus vite possible. À Larena, la sortie du ferry ne dément pas à cette règle et notre patience est rapidement mise à l’épreuve. Mais bon, on arrive à se réfugier dans une cantine locale pour grignoter un peu : peau de cochon, haricots verts sauce chili et riz, le tout servi dans des assiettes en plastique dur style dînette. Le restaurant n’était vraiment pas propre, avec la télé à fond pour voir une émission de concours de chant. Est ce que je vous ai dit que l’on fuyait à ce moment là 😐 ? Malgré cela, notre répit n’est que de courte durée car un homme arrive pour au début simplement nous parler, puis il sort un contrat de location de scooter. Il raye une première fois le prix puis une deuxième fois pour nous faire une offre encore moins chère sans que l’on fasse vraiment attention à lui. Anouchka, de toute façon, refuse de prendre un scooter à deux avec nos quatre sacs dessus 🙂 Ça n’empêche pas le loueur d’insister et de continuer à parler. Le repas terminé, on finit par aller voir une autre personne pour faire le trajet qui nous sépare du village de Maite. On négocie rapidement puis nous grimpons dans son tricycle (une moto carénée pour former un engin proche du side-car).

Une fois arrivée, nous nous fions à notre chauffeur et lui demandons de nous déposer à l’hébergement le moins cher de la ville. Il nous dépose à Tori’s Backpackers Paradise. Et contre toute attente c’était le meilleur hébergement que l’on est fait jusque là. Une petite chambre très jolie, une terrasse privative avec un hamac, la plage au bout du jardin et de la nourriture excellente pour le petit déj’ et le repas du soir.

C’est d’ailleurs ici que l’on a vu le plus beau coucher de soleil, ainsi que la première fois aux Philippines, où l’on a un réseau wifi qui ne fonctionne pas trop mal.

Nous pouvons dans cette auberge louer directement un scooter sur place et parcourir, très tranquillement (Anouchka veille sur le compteur ^^), l’île de part en part.


Siquijor, et je devrais plutôt dire le pays entier, est vraiment magnifique. La variété du paysage est un pur bonheur. Simplement le fait de prendre la route suffit à prendre du plaisir, nous faisons de très nombreuses haltes pour prendre des photos.
Dès que nous quittons la route principale, les habitants nous saluent très régulièrement et les enfants nous disent bonjour à chacun de nos passages. On voit des sourires sur chacun de leurs visages.

Nous nous déplaçons de plage en plage mais elle ne sont pas très nombreuses à être aménagées sur cette île. Les Philippins ont pour objectif de ne pas trop développer le tourisme sur cette île, afin de la préserver. Mais c’est justement ce qui fait venir les touristes comme nous 🙂
Ici le rythme est tranquille, les prix ne sont pas excessifs et il n’y a pas vraiment de sur fréquentation.

Nous arrivons à la fin de notre parcours pour arriver à la dernière plage, tout au bout de l’île, réputée pour être la plus belle plage. Mais à peine le temps d’étendre une serviette sur la plage, que de grosses gouttes commencent à tomber sur nous. Le parking pour le scooter est payant, l’entrée de la plage aussi, alors nous faisons de la résistance pour profiter de la plage, moins paradisiaque avec ces gros nuages noirs à l’horizon. Je décide quand même de me baigner et de profiter des vagues. Une petite falaise coupe la plage en deux et il est possible de monter sur la falaise pour sauter dans la mer. C’est très plaisant mais la pluie augmente et le noir des nuages est maintenant au dessus de notre tête et obscurcie le paysage, faisant avancer l’heure du coucher du soleil. Nous reprenons la route pour rentrer avant la nuit qui arrive vite. La pluie n’est pas très forte mais cela n’empêche pas que l’on est plus que trempés. Nous dégoulinons de la tête aux pieds malgré nos kways, si bien que l’on ressemble à des épouvantails.

Nous avions essayé de faire un retrait dans une ville avant cet épisode mais il n’y avait que des banques à destination des locaux. L’agent de sécurité de la banque nous a dit qu’il fallait aller à Larena pour trouver un distributeur. Nous faisons un léger détour pour passer dans cette ville … mais pour rien. Sur les deux distributeurs de la ville, aucun des deux nous a donné de billets. Ils sont vides.
C’est ce que nous avions entendu parler à propos des Philippines : il arrive très fréquemment que les distributeurs soient vides et que l’on pouvait facilement se faire piéger. On avait quand même prix nos réserves au préalable mais il faudra que l’on fasse un peu plus attention.
Nous continuons notre trajet pour rentrer mais maintenant dans le noir. La nuit est tombé. Mais on sait qu’il ne nous reste plus beaucoup de temps de trajet pour arriver à notre auberge et pouvoir prendre une douche … froide. Oui ici, pas d’eau chaude ou alors très rarement, c’est souvent agréable après une chaude journée mais cela n’a pas été trop le cas aujourd’hui.
Le lendemain, on s’éloignera moins de notre auberge parce que la saison des pluie n’est pas totalement terminée. Les journée sont très chaudes avec un grand soleil mais le temps tourne très vite et il n’est pas rare, surtout en fin de journée que le temps se dégrade et que l’on subisse de très grosses averses.

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