Mongolie

Chevauchée dans la vallée de l’Orkhon

le
11 novembre 2019

Jour 6, dimanche 27 octobre

Après avoir passé 5 jours merveilleux dans le désert de Gobi, il est temps de se diriger vers la vallée de l’Orkhon et de la découvrir à cheval. On rassemble donc les affaires et c’est reparti pour un tour en 4×4 !

Le vent souffle fort aujourd’hui. Le chauffeur s’arrête pour un arrêt toilettes. La porte métallique claquait dans le vent et je me fais tellement fouetter par des grains de sable que je reviens avec le visage marron.

On reprend la route mais très vite on se retrouve au milieu de la tempête de sable. La visibilité se réduit de plus en plus. Le pare-brise arrière est recouvert de sable. Le chauffeur décide de faire demi retour et on retourne à la dernière petite ville pour attendre l’accalmie. On déjeune dans le 4×4 puis on patiente en regardant quelques épisodes de série sur le téléphone.

3h plus tard, le vent souffle toujours et nous n’avons pas bougé. Il est temps de trouver une solution car on ne peut pas dormir sur place. Le chauffeur et la guide ne sont pas d’accord sur la route à prendre. Le chauffeur décide donc de retenter le chemin où l’on a fait demi tour avant de déjeuner. On se retrouve de nouveau en pleine tempête. On roule au ralenti compte tenu que l’on ne voit rien et pour ne pas abîmer la voiture car on est sur un chemin de terre avec des rochers de partout. C’est très impressionnant de voir le sable entraîné par le vent à cette vitesse ! Le chauffeur a du mal à retrouver son chemin là dedans. Finalement après avoir roulé quelques kilomètres en plein milieu de la tempête, on finit par la traverser puis d’un coup le ciel est dégagé et on retrouve le soleil. La tempête est derrière nous désormais !

On continue la route et les paysages sont désormais différents de ce qu’on pouvait observer dans le désert. Les montagnes sont nombreuses avec de nombreux points d’eau. On croise la route de nombreux troupeaux de chevaux et de chèvres/moutons.

On finit par rentrer dans le parc naturel de la vallée de l’Orkhon en fin d’après midi et on s’arrête pour observer la gorge.

Il ne reste que 20 kilomètres pour se rendre à notre campement mais la route devient difficile car de nombreuses roches volcaniques se trouve sur le chemin. 2h plus tard en pleine nuit on finit par arriver. On dîne puis on s’endort rapidement fatigués par cette longue journée de route.

Jour 7, lundi 28 octobre

On se réveille doucement et en attendant de monter à cheval on découvre les lieux où l’on va rester 2 jours.

Je vais aider le monsieur à seller les chevaux. Les chevaux mongols sont assez petits et connus comme plus sauvages que ceux que l’on connaît en Europe car non domestiqués. Ils ne sont pas apparentés à des animaux de compagnie, on ne les brosse pas par exemple.

On s’équipe chaudement en revêtant les manteaux mongols que l’on nous a prêté. Ils sont épais et très efficaces contre le vent.

C’est parti pour la petite randonnée à cheval pour se familiariser avec les chevaux. On fait un tour d’une heure et demie avant de revenir au campement déjeuner. Nos chevaux traînent des pattes un peu mais lorsqu’ils comprennent qu’on rentre, ils ont plus d’énergie soudainement.

Après avoir déjeuné et s’être reposé un peu, on repart à cheval pour faire une boucle vers l’est cette fois-ci. On se rend jusqu’à la Red Waterfall. La cascade commence à geler par endroit et dans quelques semaines elle le sera entièrement. Le soleil de l’après midi tape fort et on se prélasse devant la cascade.

Au retour, la guide nous demande si on veut galoper. On dit oui, et nous voilà galopant au milieu des steppes mongoles, au coucher du soleil, la sensation est incroyable !

Après le dîner, on dort les cartes et la guide et le chauffeur nous apprennent un jeu mongol, une sorte de Uno.

Jour 8, mardi 29 octobre

Deuxième jour à cheval aujourd’hui. On repart sur le même rythme qu’hier avec une randonnée le matin puis une une l’après midi après le déjeuner au camp.

Ce matin on traverse la rivière Orkhon avec les chevaux pour se rendre sur la rive opposée. On s’arrête devant un troupeau de yacks. Des femmes sont en train de les traire. C’est très bruyant car ils ont enfermé les petits pour les séparer de leur mère le temps de la traite.

On s’arrête ensuite chez une famille nomade. Ils nous invitent dans leur yourte et nous offrent du thé au lait. On goûtera même le fromage de yack à croquer qui est très acide et le fromage blanc de yack.

Après le déjeuner, c’est reparti pour la dernière demie journée à cheval. On longe l’Orkhon river et les paysages sont vraiment beaux. On s’arrête un petit moment avant de faire demi tour. A ce moment là notre hôte nous chante l’hymne nomade. C’est un moment magique, hors du temps.

Jour 9, mercredi 30 octobre

On quitte la vallée de l’Orkhon ce matin après avoir passé 3 nuits dans cet endroit paisible. La guide nous explique qu’ils doivent faire une course, on s’arrête devant une maison et ils en ressortent avec une marmotte morte 🙈 Ils nous expliquent qu’ils doivent l’apporter à la famille en guise de cadeau car la marmotte se mange en Mongolie.

Direction Kharkorin aujourd’hui. Kharkorin est l’ancienne capitale mongole bâtie aux alentours de 1220. C’était une étape importante sur la route de la soie.

On se rend dans le musée de la ville qui retrace l’histoire de la cité ainsi que l’histoire mongole.

Ensuite on va visiter le monastère d’Erdene Zuu.

Surprise ! Aujourd’hui on a le droit à une douche ! Après 9 jours sans, on était plus à un jour près 😅. On se rend donc dans les douches publiques de la ville. C’est là où les nomades se rendent pour prendre leur douche. C’est folklore mais ça fait du bien !

Jour 10, jeudi 31 octobre

Dernier jour du trip, il est temps de regagner la capitale Oulan Bator. Quelques heures de route nous attendent encore alors on en profite une dernière fois pour admirer les paysages mongols.

On est content d’atterrir à l’auberge Golden Gobi pour se remettre du trip et retrouver un peu de confort. En plus il y a plein de backpackers qui vont nous être d’une grande aide dans les démarches en vue de l’obtention du visa chinois.

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