Zdrast vouy tye camarades !

Le tour du monde est bel et bien lancé. Nous venons de passer deux journées formidables à Saint-Pétersbourg. Cela nous a donné une bonne impression de l’esprit russe et on essaye de se familiariser avec les 5-6 mots que l’on a appris mais que l’on galère à utiliser convenablement.

Une très belle ville, un style unique avec une architecture magnifique. De nombreux canaux traversent la ville pour former quelques îlots et rend les lieux spéciaux mais si l’on a du mal à s’orienter entre toutes ces grandes places, les bâtiments imposants et les nombreuses églises. La première chose que l’on ressent c’est que les russes ne sont pas prises de tête, toutes les petites choses autour de nous donnent l’impression d’avoir été faites avant tout pour être efficace : les portes de métro, très austères, sont de grandes portes métalliques qui claquent fortement et une seule fois ; les systèmes d’ouverture avec de grands et gros verrou qui bloquent les parois ; les feux tricolores chronométrés à la seconde près ; les grandes places ne sont pas grandes mais immenses.

Nous avons pas mal vagabondé dans la ville en ayant parcouru environ 26 km d’après le téléphone sur deux jours. De quoi, ne pas rentabiliser la carte de transport (48h / voyage illimité), mais de quoi avoir déjà un premier retour sur notre blouson 3 pièces. Il fait entre 7 et 12 degrés depuis notre arrivée et malgré la pluie qui revient à de multiples occasions dans une même heure, nous n’avons pas froid. Notre blouson coupe bien du vent et nos vêtements restent bien étanches. On n’aura qu’à le tester sur un temps plus froid pour dire que c’était le meilleur équipement à prendre.

Nous avons passé la nuit dans un train couchette pour rejoindre Moscou. On ne se sera pas éternisé à Saint Petersbourg mais il fallait pouvoir quitter la ville rapidement pour éviter la hausse des prix de fin de semaine, donc nous avons voyagé en train couchette dans la troisième catégorie. Même si l’on a été séparé c’était ma meilleure nuit (sur deux 🙃), parce que la première en auberge s’est avérée plus bruyante qu’une nuit à Asnières-sur-Seine. Entre l’Ecossais Angus qui s’est couché excessivement tard et le couple d’allemand qui s’est levé tôt pour partir aux aurores, il n’y a pas eu beaucoup de calme dans la chambre pour pouvoir profiter du ronflement d’un certain Michael qui dormait en face de nous.